Ce week-end c’était le Gloose festival d’Albi ! Une expérience riche en partage avec les autres auteurs et autrices présentes sur le festival, avec qui on a autant parlé des mécaniques de nos jeux que de celles de leur production, de leur financement et de leur distribution. On réfléchi à l’économie de moyens, à ne pas se perdre dans la montagne des trucs à penser quand on fait un jeu de A à Z.
François, du Crapaud Céleste, sort Totemix en financement participatif ! Un jeu collaboratif excitant, à la fois minimal et d’une grande difficulté, on vous invite à regarder le teaser. Il fait tout imprimer en France avec des fabricants respectueux de l’environnement. Il pose notamment la question du réassort en boutique une fois que les premiers jeux vendus s’y seront écoulés. Tu y vas avec ta voiture, ou tu les envoie par la poste ? Jette le dé de déplacement et le dé de dépense.
En parlant d’économie de moyens, Max fabrique en partie et distribue lui-même son jeu, Balltrix. C’est un jeu proche d’Abalone, dans lequel il faut pousser des billes hors d’un plateau fait d’une plaque d’aluminium qu’il fait usiner dans son atelier de 20 mètres carrés avec une seule fraiseuse à commande numérique. L’emballage et le reste des pièces est commandé à des producteurs français, il assemble le tout chez lui. Il les fait ensuite parvenir à ses revendeurs par envoi postal, ou en se déplaçant dans les différentes boutiques, ce qui lui permet de garder un lien avec ses clients et amis.